141 La confrontation entre García-Page et Pedro Sánchez : une situation tendue Emiliano García-Page est un homme politique espagnol qui a été invité dans l’émission « Salvados » le dimanche dernier. Il a été interviewé par Gonzo, le journaliste phare de l’émission, sur sa position face aux récents pactes de Pedro Sánchez avec les partis indépendantistes. Une discussion houleuse et pleine de tension entre les deux hommes. Un manque de pardon Pendant leur promenade dans les rues de Tolède, Gonzo a demandé à son invité s’il pensait qu’il devait demander pardon à Sánchez. La réponse de García-Page est catégorique : « Non, en aucun cas. Ni lui à moi », a-t-il répondu avec fermeté. Le journaliste a alors fait une observation sur la relation entre les deux hommes politiques : « J’ai l’impression que Sánchez n’est pas un saint pour vous ». García-Page a simplement répondu : « Je ne sais pas s’il se considère comme un saint, je ne le suis pas non plus ». Une confrontation avec les citoyens Plus tard, García-Page a discuté avec des citoyens qui ne partagent pas sa position face aux pactes nécessaires pour que Sánchez soit à nouveau investi président du gouvernement. Un militant socialiste du nom de Paco Medina a déclaré : « Il peut y avoir une certaine déloyauté dans la manière de transmettre la désaccord. Vous avez été utilisé comme un instrument pour attaquer Pedro Sánchez ». Une affirmation que García-Page a immédiatement réfutée en disant : « Ne pensez-vous pas que je suis loyal envers notre programme électoral ? Le secrétaire général du parti doit être loyal envers le programme électoral ? Si nous avons demandé le vote de millions d’Espagnols pour faire quelque chose et finalement faire le contraire, où se trouve la loyauté ? Quoi que fasse la droite, elle n’arrivera jamais à me traîner jusqu’à la trahison ». Une trahison déguisée en loyauté ? García-Page a également abordé la question de l’amnistie avec une position très critique envers Sánchez : « Il est question de la possibilité de changer d’avis du jour au lendemain… Je pense qu’il est plus honnête de reconnaître quand on a besoin de votes ». Et il a poursuivi en déclarant : « Ce n’est pas du tout pareil si la majorité absolue du PSOE avait proposé une amnistie plutôt qu’une amnistie qui résulte d’un chantage et de menaces des partis indépendantistes. Il faut faire la différence entre pardonner et être pardonné ». Une obligation de parler Lors de son entretien avec Gonzo, García-Page a expliqué qu’il se sentait obligé de parler pour deux raisons : « Tout d’abord, parce que je suis membre du PSOE depuis de nombreuses années et ensuite parce que j’ai des responsabilités organisationnelles ». Mais il a également ajouté : « Surtout lorsque personne ne me demande mon avis car il y a deux mois, j’ai suggéré au président du gouvernement de se réunir pour discuter calmement mais il est évident qu’il est très occupé ». Des notes peu élevées pour Sánchez Le journaliste de laSexta a également posé la question de la note que García-Page donnerait à sa relation avec Alberto Núñez Feijóo. « Un cinq. Il s’agit simplement de politesse institutionnelle », a admis García-Page, tout en donnant également une note à Pedro Sánchez : « Pour les questions sociales, c’est bien mieux. Un huit. Mais en ce qui concerne l’unité nationale et les accords territoriaux… Je ne pense pas que ça dépasse 2 ». Gonzo a alors souligné que la moyenne que donne García-Page à Sánchez est la même que celle de Feijóo, mettant le président de Castilla-La Mancha dans l’embarras. Ce à quoi García-Page a tenté de s’en sortir en disant : « Peut-être que je donnerais un un à Feijóo pour d’autres raisons. Mais ce ne sont pas des choses comparables. Je n’aime pas dire du mal des gens », reconnaît le président. Vous pourriez être interessé par Emma Stone et Zendaya éblouissent sur le tapis rouge 11 mars 2024 Le grand retour de Pablo Diaz dans Pasapalabra : affrontement avec trois autres légendes lors des nouveaux spéciaux 20 décembre 2023 En conclusion Cette entrevue entre García-Page et Gonzo a montré une confrontation animée et pleine de tensions entre les deux hommes. García-Page n’a pas hésité à critiquer les pactes de Sánchez avec les partis indépendantistes et a réaffirmé son soutien envers le programme électoral du PSOE. Une discussion qui a mis en lumière les divergences entre les membres du même parti et a rappelé la difficulté de trouver un équilibre entre les différentes opinions politiques. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente GH VIP : Les finalistes enfin dévoilés, les tricheries de Laura Bozzo démasquées ! entrée suivante Antonio Gutiérrez : revival flamenco à SIMOF Granada A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025