Exploration visuelle et sonore de l’univers de Tom Johnson en vedette à l’exposition fascinante du Centro José Guerrero

Tom Johnson est un compositeur minimaliste américain résidant à Paris et possédant plus de cinq décennies d’expérience artistique au cours desquelles il a constamment remis en question les conventions artistiques. Non seulement il est critique musical mais aussi créateur, et il a constamment repoussé les limites de la musique et exploré la relation entre différentes formes d’expression artistique, notamment ces dernières années, au cours desquelles il a été au centre de plusieurs présentations multidisciplinaires. L’artiste a travaillé étroitement avec Manfred Fox, informaticien responsable du programme permettant le développement de l’œuvre de Johnson.
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Tom Jhonson est un compositeur minimaliste américain reconnu, basé à Paris, dont la remarquable carrière s’étend sur plus de cinq décennies. Son parcours artistique est marqué par une constante remise en question des conventions artistiques. En tant que critique musical et créateur, il explore continuellement les différents liens entre les différentes formes d’expression artistique. Plus récemment, l’artiste a été au centre de plusieurs expositions multidisciplinaires mettant en avant son talent unique. Durant toute sa carrière, il a étroitement collaboré avec Manfred Fox, un ingénieur informatique responsable d’un programme permettant d’élaborer leur œuvre commune.

Désormais, c’est la province de Granada qui se plonge dans le parcours artistique hybride de Tom Johnson avec l’exposition « Tom Johnson Musique Illustrée ». Cette exposition présentée jusqu’au 28 janvier au Centro José Guerrero, entraîne les visiteurs dans un fascinant voyage à travers l’étroite union entre musique et image dans l’œuvre de l’artiste. La manifestation est divisée en trois sections reflétant la diversité et la profondeur de son œuvre. De « Imaginary Music » et « Symmetries » à sa collaboration avec Martin Riches pour « Knock on Wood », cette exposition révèle la complexité et le caractère minutieux de l’interprétation visuelle de la musique. Egalement, elle met en lumière l’intime lien que Johnson entretient avec les concepts mathématiques, témoignant ainsi de sa capacité à fusionner musique et numéros dans un contexte visuel attrayant. De plus, la rencontre entre l’œuvre de José Guerrero et la musique de Tom Johnson au troisième étage ajoute une toute autre dimension à cette exposition.
L’exposition « Musique Illustrée » a été présentée ce jeudi en présence du commissaire Eduard Escoffet, du directeur du centro Francisco Baena et de la responsable de la culture pour la Granada, Pilar Caracuel. Cette manifestation célèbre non seulement la singularité de l’œuvre de Johnson dans le monde artistique, mais permet également aux visiteurs de se plonger dans la sérénité et l’élégance de son approche artistique. Bien que l’artiste n’ait finalement pas pu assister à l’exposition pour des raisons de santé, Baena a expliqué que toute la carrière de Johnson s’est concentrée autour des « œuvres sonores », mais qu’il est également très intéressé par le monde visuel. L’objectif de cette exposition est donc de mettre en valeur « cette relation dans son œuvre tant par le résultat final que par le processus créatif ». L’approche visuelle ne résulte pas d’une simple composition, mais c’est plutôt l’inverse : Johnson tire de ses schémas et de ses dessins une musique. Des dessins qui représentent parfois des signes propres à la composition musicale, donnant vie ainsi à des créations graphiques. Ces « sculptures sonores » peuvent d’ailleurs être admirées dans le musée. Cette exposition marque une avancée majeure dans la quête de combiner musique, arts plastiques et mathématiques au cœur de créations artistiques contemporaines. Une initiative parmi d’autres proposées par la province de Granada pour nourrir la vie culturelle. Caracuel a conclu : « ce Centre José Guerrero a déjà accordé sa préférence à plusieurs reprises au son, mais nous avons accordé une importance toute particulière à l’acoustique ».
source : El Día de Córdoba