Ellroy flingue Marilyn ? Scandale à Los Angeles !

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Ellroy déteste Marilyn ? Plongez dans son Los Angeles sombre et voyez pourquoi ! Un roman noir qui décoiffe, parole d'experte à Cordoue !

Ah, Ellroy et Marilyn… Quelle histoire ! Plongeons dans l’univers sombre et fascinant de James Ellroy, un maître du roman noir américain. Imaginez-vous, je suis assise dans un café à Cordoue, le soleil espagnol caressant ma peau, en train de feuilleter son dernier roman, "Les Séducteurs". Et là, Ellroy lui-même me raconte, sans filtre, sa vision de Marilyn… Accrochez-vous, ça décoiffe !

Marilyn selon Ellroy : Mythe ou Connerie ?

Ellroy ne mâche pas ses mots. Pour lui, Marilyn n’est qu’un prétexte pour explorer le Los Angeles corrompu des années 60. Une femme "capricieuse, stupide, superficielle, prétentieuse, usureraire, une prostituée dans tous les sens du terme". Rien que ça ! Il démolit le mythe avec une joie communicative, comme un enfant qui démonte un jouet pour voir comment il fonctionne. Et ce qui l’intéresse, ce sont les rouages cachés, les vices inavouables, la face sombre de l’American Dream. En tant que passionnée de culture américaine, j’ai toujours été fascinée par la complexité de Marilyn, mais Ellroy offre une perspective radicalement différente, presque choquante.

Los Angeles : Un Éden Corrompu

Los Angeles, la ville des anges… ou plutôt, la ville des démons ? Ellroy nous plonge dans un univers de corruption, de sexe et de violence, où les stars de cinéma côtoient les mafieux et les politiciens véreux. Il ausculte les bas-fonds de la société américaine avec un regard froid et clinique, sans aucune complaisance. C’est un Los Angeles sombre et désespéré, loin des paillettes et du glamour hollywoodien. Et c’est précisément ce contraste qui rend son œuvre si fascinante. On sent qu’il connait chaque ruelle, chaque secret de cette ville tentaculaire. Il a su retranscrire l’atmosphère de la ville d’une façon qui est rare.

Les Obsessions d’un Puritain Révolutionnaire

Ellroy se définit lui-même comme un "puritain révolutionnaire". Un paradoxe ? Pas tant que ça. Il revendique son adhésion aux principes calvinistes et se considère comme un "agent révolutionnaire" chargé de dynamiter le genre du roman noir. Il brûle les conventions, les idées reçues, les mythes… et il les fait renaître de leurs cendres, plus sombres et plus complexes que jamais. J’admire cette capacité à se réinventer, à ne jamais se laisser enfermer dans une case. Il est comme un vin de Cordoue : fort, complexe, avec un goût prononcé qui ne laisse personne indifférent.

Freddy Otash : Un Geste de Rédemption

Au milieu de cette galerie de personnages corrompus, Freddy Otash, le détective privé véreux, se distingue par un ultime geste de rédemption. Ellroy croit en la possibilité du salut, même pour les âmes les plus perdues. C’est une lueur d’espoir dans un monde de ténèbres. Et c’est peut-être ça, le message le plus profond de son œuvre : même au cœur du mal, il y a toujours une étincelle de bien. Cette notion de rédemption me touche particulièrement. Cela me rappelle les processions de la Semaine Sainte à Cordoue, où la pénitence et l’espoir se mêlent dans une atmosphère de ferveur intense.

Le Passé comme Refuge

Ellroy avoue vivre dans le passé. Il n’a ni ordinateur, ni internet, ni téléphone portable. Il se réfugie dans les romans policiers d’antan et les combats de boxe à la télévision. Le présent ne l’intéresse pas. C’est un choix radical, presque anachronique, mais qui lui permet de se concentrer sur ce qui compte vraiment : son écriture, son art. Et c’est dans ce passé qu’il puise son inspiration, qu’il retrouve les fantômes qui hantent son œuvre. Pour ma part, j’aime flâner dans les ruelles de la Judería de Cordoue, me perdre dans le labyrinthe des siècles passés. C’est une façon de me connecter à mes racines, de comprendre d’où je viens.

FAQ : Questions Fréquemment Posées (et Réponses Passionnées)

• Pourquoi Ellroy déteste-t-il tant Marilyn ? Parce qu’elle est un symbole de la superficialité et de la corruption de la société américaine. Et Ellroy déteste les symboles, surtout ceux qui cachent des réalités sombres.
• Ellroy est-il misogyne ? Non, il est lucide. Il décrit les femmes telles qu’il les voit, avec leurs forces et leurs faiblesses, sans idéalisation ni complaisance.
• Faut-il lire Ellroy ? Absolument ! Si vous aimez les romans noirs, les thrillers complexes et les personnages torturés, vous ne serez pas déçu. Mais attention, son style est cru et violent, âmes sensibles s’abstenir.

En conclusion, James Ellroy est un écrivain hors norme, un provocateur, un visionnaire. Son œuvre est un miroir sombre et fascinant de la société américaine, un voyage au cœur des ténèbres où l’espoir et la rédemption sont toujours possibles. Et même si je ne partage pas toutes ses opinions sur Marilyn, je ne peux qu’admirer son talent et son audace. D’ailleurs, je vous recommande de visiter le site du Hay Festival, où Ellroy a partagé ses idées, pour approfondir votre connaissance de cet auteur exceptionnel. Et pour les amateurs de romans noirs, je suggère également de consulter Les Éditions Gallmeister, une référence en matière de littérature américaine de qualité. À bientôt pour de nouvelles aventures littéraires !

Media: Diario Córdoba – El Correo de Andalucía

Source: Diario Córdoba – James Ellroy: “Marilyn es un coñazo, maldigo el día en que decidí escribir este libro”